L’ouvrage proposé est un essai à caractère philosophique, historique, économique et politique. Il s’alarme de la persistance des croyances religieuses dans le monde occidental et de leur poids dans le débat public. Il considère que les religions dans leur diversité sont une source permanente de conflit et un obstacle au développement d’une civilisation fondée sur les enseignements des sciences, c’est-à-dire sur la réalité qui est une et indivisible. Il commence par la citation intégrale d’un court essai de Diderot, assez peu connu, qui contient des réflexions particulièrement pertinentes sur le sujet. Dans une première partie destinée à démontrer que l’homme est un produit purement naturel, sans liaison avec un surnaturel indémontrable, il s’intéresse au problème de la conscience, dernière énigme métaphysique identifiable, que les récentes avancées scientifiques permettent d’examiner avec un oeil nouveau. La conscience est, selon l’auteur, un phénomène physique parmi d’autres tout aussi étonnants. Il reprend ensuite les différentes idées de Diderot pour les conforter grâce aux derniers résultats des travaux historiques et scientifiques.
Après ce travail de déblaiement, l’ouvrage s’efforce d’analyser les multiples crises qui affectent les sociétés actuelles de façon de plus en plus angoissante et de proposer des solutions pour y remédier. Parce que ces solutions sont de bon sens, elles tranchent avec les idées en faveur actuellement.